Au début du XXe siècle, l'intérieur de l'église était assez richement décoré, avec des tableaux et un chemin de croix accrochés sur les murs et sur les piliers de la nef. Une chaire pour le prêche était installée sur le mur sud. L'abbé Godard, qui a marqué plusieurs générations de paroissiens, venait d'être nommé curé de la paroisse de Démouville quand fut promulguée la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905.

Avant guerre, une superbe voûte en bois recouvrait la nef. Mais, lors de la reconstruction d'après-guerre, cette voûte a été réalisée en plâtre.

Le temps et les remontées d'humidité ont eu raison de cette voûte et des morceaux de plâtre se sont écroulés en 2021, entraînant la fermeture de l'église par mesure de sécurité. L'église a été néanmoins ouverte par le CDRE pour des visites lors des Journées Européennes du Patrimoine en 2021, 2022 et 2023. Des travaux de réparations ont commencé en 2024 pour un montant évalué à près d'un million d'euros

Paraissant flotter en l'air (en fait, soutenu par le baldaquin), un ange porte une banderole avec cette inscription : Gloria in excelsis deo.

La plupart des ornements et décorations de l'église ont disparu après la guerre, mais il est resté un beau tableau représentant "La descente de croix du Christ". Il a été restauré en 2014. Cette restauration a permis de découvrir que ce tableau était attribué par erreur à Taddeo Zuccarro, contemporain de Michel-Ange. À la surprise de tous, les travaux de restauration et les recherches des services culturels ont permis de mettre en évidence qu'il s'agit d'une copie d'une fresque du style de l'école hollandaise du peintre graveur Bartholomeus Spranger par Hendrick Goltzius (1558-1617), dessinateur, peintre et graveur hollandais.

On ignore pourquoi ce tableau se trouve ici...